« Sport et Citoyenneté est un lieu de réflexion et d’échange entre de nombreux experts à travers l’Europe. C’est avant tout une aventure humaine »
Sport et Citoyenneté est allée à la rencontre de Lilia Douihech-Slim, journaliste et membre du Conseil d’administration de l’association. Lilia nous partage les raisons de son engagement à nos côtés, pour que le sport soit reconnu en tant que valeur transversale au service de la société.
Pouvez-vous présenter en quelques mots ?
LDS : Je m’appelle Lilia Douihech-Slim. J’ai exercé plusieurs années dans le secteur du sport en tant que juriste d’affaires. Aujourd’hui, je suis journaliste freelance : j’aborde les questions sportives sous l’angle sociétal, économique, juridique ou encore politique. Je m’intéresse aussi aux questions migratoires.
Je suis par ailleurs membre du Conseil d’administration de l’association Rénovons le sport français.
Quel est votre rôle au sein de Sport et Citoyenneté ?
LDS : En tant que journaliste, je suis chargée pour Sport et Citoyenneté de traiter des sujets d’actualité, en lien notamment avec l’inclusion par le sport. Lors de la dernière Assemblée générale, j’ai intégré le bureau de l’association en qualité de Secrétaire générale en charge des affaires juridiques.
Pourquoi avez-vous fait le choix de rejoindre Sport et Citoyenneté ?
LDS : J’ai rencontré Julian Jappert en 2010. A l’époque, je rédigeais un rapport pour l’UEFA sur le droit au pari. Je viens du monde du « sport business ». Le fait qu’un Think tank travaille sur les apports du sport à la société m’a permis de mieux appréhender l’entier potentiel du sport, au-delà de la compétition, de l’exercice physique ou du divertissement. Le sport a un réel impact sur des enjeux sociétaux majeurs, comme l’éducation, la santé, l’inclusion sociale. C’est ce qui m’a donné envie de rejoindre le conseil d’administration et par la suite, d’évoluer dans mes objectifs professionnels.
Comment l’association répond à vos attentes ?
LDS :Sport et Citoyenneté m’apporte beaucoup. J’étudie les productions de l’association qui sont une source d’information importante. L’association est surtout un lieu de réflexion et d’échange entre de nombreux experts à travers l’Europe, que ce soient les membres du conseil d’administration, du comité scientifique, ou encore, les intervenants dans nos différentes conférences.
J’apprécie beaucoup la liberté que nous pouvons avoir dans le fait de proposer et de traiter des sujets pour Sport et Citoyenneté, en tant que membres du conseil d’administration.
Je pense que l’une des forces de Sport et Citoyenneté est de pouvoir compter sur une solide équipe de permanents dont je voudrais saluer l’excellent travail ; Julian, Dolorès, Sylvain, Noémie, Eva, Alice, Clara, Maïlys, Florian, Marion…Ils œuvrent énormément au jour le jour, pour permettre à l’association d’avancer. Pour moi, Sport et Citoyenneté, c’est avant tout une aventure humaine.
Pouvez-vous dire quelques mots à notre communauté pour qu’elle adhère à l’association ?
LDS : Je crois beaucoup dans la capacité de la société civile à faire bouger les lignes. Avec le temps, j’ai vu Sport et Citoyenneté grandir, acquérir la confiance des pouvoirs publics et des acteurs de l’écosystème du sport et finalement, devenir incontournable dans son domaine.
Néanmoins, je pense que le travail qu’il reste à faire est considérable, notamment si nous nous interrogeons sur la manière dont le sport doit évoluer pour mieux répondre aux objectifs de développement durable fixés par les Nations-Unies. Dans cette perspective, toutes les bonnes volontés sont les bienvenues !
Propos recueillis par Marion Nigris