Favoriser l’émergence d’une identité européenne grâce au sport : réalité ou utopie ?
Sous la direction de Julian Jappert (Directeur de Sport et Citoyenneté) et Sylvain Landa (Directeur adjoint de Sport et Citoyenneté).
Alors que les peuples d’Europe s’interrogent sur leur avenir et la stabilité de leurs systèmes politiques, sur ce qui les divise plus que sur ce qui les rapproche, l’Union européenne connaît une véritable crise d’identité. Les dénominateurs communs semblent plus que jamais faire défaut au projet européen. Le sport peut-il en être un ?
Activité polymorphe, à la fois économique (vecteur d’emplois, de développement des territoires et de croissance) et sociale (bénévolat, programmes éducatifs, insertion), le sport présente une dimension transversale évidente, lui permettant de s’intégrer dans des politiques publiques aussi diverses que celles relatives à la santé et au bien-être, l’éducation et l’inclusion sociale, au développement durable ou encore aux relations diplomatiques et internationales.
Le sport est aussi l’activité préférée des citoyens européens. En tant que spectacle mais aussi en tant que pratique (40% des Européens font du sport au moins une fois par semaine). On dénombre ainsi plus de 700 000 associations sportives au sein de l’Union et 35 millions de bénévoles qui participent chaque jour à leur bon fonctionnement.
Ces caractéristiques font du sport une des activités les plus européanisées. Dès lors, le sport dans sa dimension sociétale peut-il contribuer à l’émergence d’une identité européenne ? Le Think tank Sport et Citoyenneté vous propose dans ce recueil quelques éléments de réponses, grâce à la contribution de 13 think tanks européens.